Qui sera le coup de coeur 2015?

Qui sera le coup de coeur 2015?

L’heure est au vote pour déterminer le prix Coup de cœur du concours Élan, organisé par la Jeune Chambre de commerce de Drummond et honorant les jeunes entrepreneurs des environs.

Le www.journalexpress.ca propose à ses lecteurs un résumé de ce que font les dix candidats 2015 ainsi que le projet qu’ils présentent dans le cadre du concours.

Pour voter pour leur coup de cœur, les internautes peuvent se rendre au www.jccd.ca.

Yulya Design

Yulya Design est une jeune firme de conception qui se spécialise dans la création et la planification d’espace institutionnel, commercial et résidentiel. Plusieurs de ses projets ont été publiés dans divers magazines de décoration intérieure. L’entreprise jouit d’une bonne réputation à l’extérieur de la région et fait de plus en plus sa marque localement.

Le projet de l’entrepreneure Julie Leclair consiste à agrandir les bureaux de l’entreprise afin d’avoir plus d’espace pour elle et ses deux employées. «Présentement, on est dans un local de huit pieds par huit pieds et depuis un an, j’ai Marie-Pierre et Sarah qui travaillent avec moi. Alors c’est sûr qu’on a besoin de plus de place pour le travail, mais aussi pour recevoir les clients et placer nos matériaux», explique la propriétaire. L’agrandissement lui permettra d’avoir une salle de conférence et un endroit pour accueillir les visiteurs. Un autre volet du projet est d’améliorer les équipements informatiques. «On a besoin de nouveaux ordinateurs et de logiciels qui rendront notre travail plus efficace.» Les investissements nécessaires totalisent 70 000 $.

Systèmes LYKO

Systèmes LYKO est une entreprise manufacturière qui propose des solutions d’alimentation électrique autonomes basées sur l’énergie solaire et l’énergie éolienne. Ses produits sont adaptés aux terrains difficiles et aux climats subarctiques et s’adressent notamment aux entreprises minières et remplacent des génératrices fonctionnant au diesel. L’entreprise a démarré en 2012.

Le copropriétaire, Martin Rivard, explique qu’il travaille présentement à développer une nouvelle unité semi-fixe, sans roue, qui pourrait être transportée avec un hélicoptère et facile à manipuler pour être assemblée en quatre heures par deux opérateurs. Il vise notamment le marché des télécommunications, beaucoup plus stable que celui de l’exploitation minière et pétrolière. L’unité pourrait donc produire de l’électricité qui serait utilisée pour faire fonctionner des relais de communication et ainsi relier des endroits éloignés.

Électro Domotique

Fondée en 2008, Électro Domotique est une entreprise qui se spécialise dans le domaine de la domotique, qui se résume à rendre les maisons «intelligentes» grâce à diverses technologies.

Le propriétaire, Jasmin Lacroix, explique que son projet se décline en deux volets, soit l’expansion et la recherche et développement. D’une part, il projette d’ouvrir une boutique en ligne ainsi que d’offrir des bannières dans le but de servir une clientèle à l’échelle provinciale. Du côté de la recherche et développement, il souhaite développer une gamme maison de produits, notamment un système qui peut être branché sur internet et qui permet d’écouter de la musique partout dans la résidence. Des produits semblables existent déjà sur le marché, mais M. Lacroix est convaincu qu’il pourra en développer un moins dispendieux. Un autre des produits souhaités est une barre de tension intelligente, avec laquelle les propriétaires peuvent «communiquer» à distance à l’aide d’un navigateur internet.

«La domotique, c’est l’avenir. En ce moment, les maisons intelligentes représentent un petit pourcentage. Dans le futur, ce sera un standard». Le projet est de l’ordre de 30 000 $.

Cuisines Bleu Citron

Cuisines Bleu Citron a été fondée en 2012 par deux mamans passionnées de cuisine, Caroline Dion et Isabelle Gélinas, d’abord dans leurs cuisines personnelles, pour ensuite déménager ses fourneaux au centre-ville, en juillet. L’entreprise vend des repas frais et congelés, originaux et cuisinés à partir de produits entièrement maison et avec une vocation santé.

Le projet présenté au concours Élan consiste en un réaménagement des locaux. Elles sont actuellement trois à travailler au sein de l’entreprise et une à temps partiel. Les modifications leur permettront d’être plus fonctionnelles et plus productives. Elles pourront également mieux répondre aux exigences du MAPAQ. «Avec la production qui augmente, cela nous amène de nouveaux défis.» Notamment, une salle à l’arrière du commerce permettra le refroidissement des aliments. Dans un second volet, les entrepreneures souhaitent refaire leur site internet pour le rendre plus accessible et plus convivial. Les investissements sont d’une valeur de 11 000 $ à 13 000 $.

Grafixels Vidéo

Créée en 2008, Grafixels Vidéo est une entreprise qui se spécialise en production vidéo.

Le projet de Kevin Pérodeau est de terminer d’aménager sa régie vidéo mobile. Celle-ci est en fait une remorque équipée qui peut demeurer à l’extérieur pendant que des caméramans captent les images ailleurs ou à l’intérieur d’un bâtiment.

Les investissements à venir totalisent environ 30 000 $. Déjà, près de 22 000 $ et plus de 200 heures de travail ont été investis dans la remorque-régie. Celle-ci est déjà fonctionnelle, mais il manque toutefois certaines machines pour la rendre au goût du propriétaire. Il est question d’un système de communications entre la régie et les caméramans, de filage pour relier la régie aux caméras et d’un panneau pour «mixer» les vidéos de façon optimale. Kevin Pérodeau souhaite également acheter deux caméras supplémentaires qui s’ajouteraient aux deux autres.

SAJB

L’entreprise SAJB est composée d’une équipe de dix personnes qui travaillent à offrir différentes solutions aux compagnies qui désirent optimiser leurs lignes de production. On parle d’automatisation, de logiciels, de matériel, d’informatique industrielle, d’ingénierie, de conseils techniques et de conception.

Le président, Jimmy Baillargeon, vise à augmenter son inventaire afin de pouvoir supporter un service 24 heures. Il projette également d’apporter des modifications à son local pour mieux gérer l’inventaire et développer un logiciel de gestion d’inventaire. Le projet totalise des investissements d’environ 50 000 $.

«Le but de tout cela est d’être capable de mieux servir notre clientèle sur le service 24 heures. Lorsqu’il arrive un problème et qu’on a besoin d’un équipement en pleine nuit ou de soir, si on ne l’a pas en main, ou si le client ne l’a pas en main, il faut appeler le distributeur. Et faire venir le distributeur d’urgence, il y a des frais. Si on avait le matériel, on pourrait dépanner le mieux possible nos clients, à un moindre coût.»

Alexandre dit Sandy

Cette ligne de vêtements exclusifs conçus et fabriqués au Québec prône le vêtement de plus en plus performant. Entrant dans le marché du textile lié au mouvement «techno-fashion», Alexandre dit Sandy (ADS) intègre le tissu technique à l’habit pour homme.

La propriétaire et designer Émilie Mathieu raconte que sa passion est née alors qu’elle était toute jeune, en aidant son père, qui était daltonien, à s’habiller. Les activités de l’entreprise ont débuté en mai 2014 et cette ancienne chef costumière du Cirque du Soleil a choisi Drummondville pour sa position géographique stratégique.

Son projet présenté au concours Élan est de se rendre en Europe pour rencontrer des gens en recherche et développement spécialisés en tissus techniques innovants et en nanotechnologie et de ramener certains de ces produits pour les intégrer directement dans sa ligne de prêt-à-porter. «Certains tissus sont disponibles ici, mais moi, je veux aller encore plus loin, mentionne-t-elle. Donc je veux développer un partenariat pour aller dans ce secteur-là.» Émilie Mathieu mentionne que des tissus antitaches ou antistatiques font partie des trésors qu’elle souhaite rapporter d’Europe.

LavXel

LavXel offre un service d’installation, d’entretien, de réparation et de remise à neuf d’équipements de buanderie, en plus d’un service de consultation. L’entreprise vise également à promouvoir la récupération énergétique en offrant des solutions innovatrices dans ce domaine.

S’il remporte le concours Élan, Christian Gagné-Pageau investira une partie des fonds mérités dans des voyages d’affaires en Europe et aux États-Unis, pour aller rencontrer des manufacturiers. Il espère traiter directement avec eux et éliminer un intermédiaire. Il souhaite ainsi augmenter sa compétitivité. «Présentement, je fais affaire avec un distributeur qui fait affaire avec un manufacturier», fait-il savoir. L’entrepreneur souhaite également grossir son inventaire de pièces afin d’atteindre une plus grande part de marché.

Gabriel Lamy Vidéaste

Gabriel Lamy Vidéaste est une entreprise spécialisée en production de vidéos corporatives et promotionnelles destinées au web et aux réseaux sociaux. Elle offre également la captation d’événements spéciaux.

Le fondateur et vidéaste Gabriel Lamy s’est établi à Drummondville en 2013 pour y démarrer son entreprise. «Montréal est saturé, comme marché. Il y a tellement de compétition. Alors qu’à Drummondville, je savais que personne ne faisait ce que je fais et qu’il y avait un marché à combler.»

Son projet est d’acquérir un drone, qui lui servira à offrir à ses clients des vues aériennes. Il souhaite aussi acheter une nouvelle technologie de caméra, qui présente une meilleure qualité d’image. Ses investissements nécessaires sont estimés à entre 10 000 $ et 15 000 $.

Fusion Plastique Drummond

Xavier Matte, propriétaire de Fusion Plastique Drummond, est dans la région depuis deux ans. Avec son camion et sa remorque, il se déplace chez les clients pour réparer des objets de plastique par processus de «thermofusion».

Le jeune entrepreneur souhaite maintenant avoir un pied à terre afin de pouvoir travailler de plus grosses pièces. Il aimerait également développer le service de peinture des pièces et développer un centre de récupération à Drummondville, question de faire du «presque neuf avec du vieux.»

Pour l’instant, son plus grand défi est de se faire connaître. «Il faut prendre conscience que le plastique, ça se répare, au lieu de jeter aux poubelles. C’est une mentalité à changer.» Le concours Élan représente donc une opportunité pour lui.

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